Cet enseignement repose sur quelques grands principes :
– Le théâtre est considéré à la fois comme art ou esthétique, et comme un fait social et culturel au sens le plus large. Ainsi l’école du spectateur prend-elle en compte « le fait théâtral » dans tous ses aspects : esthétiques et dramaturgiques, mais aussi sociaux, historiques, anthropologiques, politiques, économiques.
– Un soin particulier est porté à ce que les élèves découvrent, par la pratique comme par les spectacles qu’ils ont vus et auxquels ils ont assisté, une large diversité de formes théâtrales ouvrant à des problématiques variées.
– C’est grâce à l’expérience sensible et subjective de chacun, et en s’appuyant sur elle, que se développe en classe l’analyse de la représentation.
– L’intérêt porté au processus de création conduit à faire de la pratique du jeu un lieu de recherche qui sait accueillir les tentatives et les « ratages », les fragilités et les maladresses des élèves, et en reconnaître les bénéfices.
– La dimension collective de cette pratique, comme celle de l’activité de spectateur et de la réflexion qui en découle, peut en tant que telles, donner lieu à analyse et discussion.
– Une ou plusieurs présentations de travaux, pour leurs dimensions fédératrices et pour la réflexion qu’elles génèrent, sont mises en place sous forme de répétitions ouvertes, de chantiers, de point d’étape du travail, de présentation de fin d’année, selon les processus de travail adoptés en amont.
– L’alliance du plaisir et de la rigueur est constamment recherchée.