Finale nationale CanSat Lycée 2024

Deux journées dans la peau d’un ingénieur du spatial de l’ESA

De la finale nationale CanSat Lycée 2024 vers l’évènement européen « Space engineer for a day » à l’ESTEC (Pays-Bas)

La finale nationale « CanSat lycée 2024 », qui s’est déroulée le 5 et 6 avril 2024 au musée Safran à Réau, ouvre la voie à l’évènement européen « Space engineer for a day » organisé par l’ESA dans les locaux de l’ESTEC (Centre Européen de Recherche et de Technologie Spatiales) aux Pays-Bas. 24 pays participants au concours CanSat ont été représentés par leur équipe nationale lauréate. Ces deux journées ont permis aux lycéens de découvrir le centre de l’ESTEC et de découvrir différents métiers aux travers de présentations d’ingénieurs de l’ESA ainsi que différentes missions de l’ESA (en cours et à venir). Ils ont également pu se projeter dans le quotidien d’ingénieurs dans un atelier durant lequel ils ont dû organiser et planifier une mission vers notre étoile le Soleil.

Le projet SolarCanWin’d du lycée Léonard de Vinci (44) ayant gagné la finale française, les élèves de l’équipe furent qualifiés pour se rendre à l’ESTEC. Malheureusement les dates de l’épreuve de philosophie du baccalauréat tombant le même jour ils ne purent s’y rendre. De même pour les équipes ayant terminé deuxième et troisième. Ce fut finalement l’équipe ST4A du lycée Renaudeau (49), qui a remporté le prix « Coup de coeur » du jury, qui eut l’honneur de se rendre aux Pays Bas.

1ère journée à l’ESTEC : présentation des projets CanSat et rencontre

Le début des deux journées à l’ESTEC commença le 17 juin à 18h par une cérémonie d’ouverture, permettant de présenter le déroulement de l’événement. Ensuite chacune des 24 équipes lauréates ou désignées, ayant participé au projet CanSat, ont pu présenter, durant 2 minutes, leur projet à l’ensemble des participants. Puis vient la séance intitulé « Icebreaker activity » durant laquelle un « bingo » fut organisé autour d’une anecdote, d’un point particulier de chacune des équipes, qui permettait aux lycéens des différents pays de se rencontrer, d’échanger. S’ensuivit un dîner convivial terminant cette première journée.

2ème journée à l’ESTEC : présentation des missions et organisation de l’ESA et de l’ESTEC puis endossage du rôle d’ingénieur spatial

Cette deuxième journée commença par la présentation de l’organisation d’une mission spatiale, puis continua sur la présentation de différents métiers d’ingénieurs de l’ESA travaillant à l’ESTEC et des formations et partenariats qui peuvent être réalisés sur site avec différentes écoles d’ingénieurs et formations universitaires. Les différents intervenants furent : le responsable du département mécanique, la responsable du pôle éducation et de sensibilisation des STEM, la responsable du Centre de Conception Concourante (Concurrent Design Facility ou CDF), l’ancien directeur du CDF, le responsable des ingénieurs mécanique, la responsable Galileo et EGNOS et le coordinateur ESA du programme éducatif « fait voler ton satellite ».

Avant le déjeuner, chacune des 24 équipes eut à présenter son projet CanSat à un ingénieur de l’ESA en s’appuyant sur son poster.

Durant l’après midi, les 24 équipes furent scindées en deux groupes. Le premier put visiter virtuellement une partie des installations de l’ESTEC et une autre physiquement. Le deuxième groupe mettait en pratique la méthodologie du CDF (Concurrent Design Facility ou CDF – Centre de Conception Concourante) pour réaliser une étude de faisabilité d’une mission vers le Soleil pour l’étudier et permettre d’en développer un modèle météo. Pour ce faire, les lycéens étaient partagés dans plusieurs ateliers : propulsion, structure mécanique, énergie électrique, capteur, management, données, etc et devaient élaborer chacune des parties et facettes de la mission simultanément.

Après deux heures, les deux groupes changèrent d’activité. Ceux ayant visité l’ESTEC développèrent la mission vers le soleil et vice et versa.

Durant la séance de clôture de l’évènement, les deux groupes eurent à présenter l’aboutissement de leur étude de faisabilité de la mission vers le soleil.
La question que l’on peut se poser maintenant est la suivante : à quand cette mission de modélisation de la météo solaire grâce à une sonde ? Peut-être que ces deux journées furent les premières vers de nouvelles vocations.